Tout d'abord, Joyeux Nowel à tous et toutes!
En cette période glaciaire et glissante, j'espère que le Père Nowel a été aussi généreux avec vous qu'avec moi!
Comme c'est fête, je ne vais pas parloter sur un, ni sur deux, mais sur un mini tas de sujets différents! Il y a tout plein de petites choses que je vois ici et qui bien souvent choquent mes petits yeux prudes et innocents. Je me dois donc de vous faire partager des faits divers qui semblent pourtant banals pour les sushistanais.
En premier lieu, je me dois de vous faire un récapitu-laxatif de la mode sushistanaise. Je pourrais parfaitement résumer ce fait en quatre mots : ça craint sa mère! Mais je suis d'humeur bavarde et là, y a matière à balancer! Alors déjà, il faut savoir que le sushistanais a mauvais goût (ça c'est dit). Prenez toutes les règles vestimentaires basiques que vous connaissez et oubliez-les. Bienvenue au Sushistan! Le pays où que les gens aiment porter des leggins à pois avec des tee-shirts à étoiles. Le pays où que les Crocs sont reines. Rien que d'y penser, j'ai le poil de la main qui se dresse! ET, le pire de tout, ce sont les tailles de vêtements. Non seulement elles sont étranges mais en plus elles sont vexantes. Parce que bon, en France, je trouve mon bonheur dans le M ou le L. Ici, le L est trop petit. Mais vraiment hein! Faut dire aussi que j'ai certains attributs qui sont inexistants chez les sushitanaises, alors ça coince...et quand par un heureux hasard j'arrive à fourrer mes gros...bras dans un haut, il manque environ 10cm de manche. Quand je dis manche, ça marche aussi pour les jambières. Autre problème : les vêtements pour les filles sont tous mignons. Sauf que moi, le mignon, c'est à petites doses. J'ai pas envie de me promener avec un manteau à col en animal mort ni avec des froufrous partout. Autant vous dire que je fais des économies...
Trouvées au rayon homme...c'est dur...
Autre fait dérangeant : la circulation. Déjà, au Sushistan, on roule pas du bon côté. Bon, pourquoi pas? Mais en plus, les sushistanais, c'est un peu Satanas et Diabolo vous voyez....faut pas traverser au mauvais moment. C'est à dire que même quand le feu est rouge, y a un risque parce que ça les gêne pas de passer quand même. Et pourtant, qu'est-ce qu'ils sont bien faits les feux de circulation. Surtout ceux pour les piétons (et les vélos qui roulent sur le trottoirs). Ils sont gros. Ils sont bleus au lieu de verts et ils diffusent un doux couinement qui signifie qu'on a le droit de traverser. C'est de toute beauté!
Il y a une autre chose que j'ai du mal à saisir, c'est le train. En fait, je crois bien qu'il n'y a pas de différence entre le train et le métro ici. On passe de l'un à l'autre et tout est toujours aussi propre et calme. Ca fait un sacré choc, les trains et les métros propres! Même que parfois, il y a des wagons entiers réservés aux filles pour pas être harcelées par des pervers à la main trainante. Pis quand y a pas le wagon réservé, certains hommes gardent les mains levées pour qu'on voit qu'ils sont gentils et bien élevés. Ouais! Ca en jette hein!
Les "gaijin" (étrangers) sont tous des intrus. Pas toujours facile à assumer me direz-vous. Quand on est étranger dans ce joli pays, on ne peut pas se promener sans être regarder de la tête aux pieds tous les 50cm. C'est un peu pas très agréable mais bon...on s'y fait. Sans compter que c'est toujours drôle d'entendre les petits commentaires qui sont faits, de se tourner rapidement vers le coupable et de lui lancer le regard qui dit "qu'est-ce t'as toi?". Comment que ça les calme grave les demi-portions! (je suis mauvaise...). Par contre, c'est vrai que la populace de par ici, elle est rudement polie. Du genre à s'excuser même quand c'est la faute du voisin. Moi je dis qu'il y a sûrement caillou sous anguille...en revanche, si les gaulois pouvaient prendre un peu exemple, ça serait pas du luxe. Sait-on jamais! Le miracle de Nowel, tout ça tout ça...
Autre détail intéressant : le hochement de tête. En Gaule, quand que vous hochez la tête pendant qu'on vous parle, ça veut dire que vous approuvez ce qu'on vous raconte. Et ben ici, ça veut juste dire que vous écoutez. Inutile de préciser que les sushistanais ont souvent eu l'impression que je les écoutais mais que je ne comprenais rien. L'acclimation fut longue et laborieuse mais j'y suis arrivée...presque arrivée...
Voila pour cette première partie des faits d'hiver et moi je vous le dis : c'est pas de tout repos de partir au bout du monde!
A bientôt pour de nouvelles festivités!