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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 14:06

Lectureux,

 

Il y a un an, j'arrivais dans la belle ville de Clermont-Ferrand pour étudier et admirer les volcans. Alors certes, je grattais du papier mais je ne faisais pas que ça et il y a parfois des histoires qui méritent d'être racontées.

 

Comme tous les p'tits nouveaux qui débarquent de nulle part au milieu d'un grand amphithéâtre où ils ne connaissent personne, j'ai essayé tant bien que mal de me faire des amis. Et un jour, je ne sais pourquoi, je ne sais comment, j'ai commencé à papoter avec un mec qui était assis à côté de moi. (En fait je sais très bien pourquoi. Sûrement qu'il me manquait encore la moitié d'une phrase parce que j'avais pas compris ce que le prof racontait.)

 

Et v'là qu'on discute, de tout, de rien et qu'il me dit qu'il va passer un concours administratif que moi aussi je voudrais passer. Il me file des infos et, accessoirement, son numéro pour le cas où que je voudrais lui poser des questions. Moi, dans ma grande naïveté, j'ai pas compris qu'on ne parlait pas des mêmes questions... Je lui ai écrit pour savoir si le concours s'était bien passé et là, ça a été le début de la fin.

 

Le jour d'après, il me demande si je veux aller au cinéma avec lui et ses potes. J'ai décliné sa proposition parce que je ne sors JAMAIS avec des gens que je ne connais pas. Et ce fut l'escalade. Tous les jours, il m'envoyait trois ou quatre messages pour savoir si je voulais manger avec lui le midi, si je voulais aller au cinéma, si j'avais bien cours dans telle salle. Je racontais ça aux copines et ça nous faisait rire mais ça faisait un peu peur quand même parce qu'il venait même m'attendre à la sortie des cours. Il se mettait là où qu'il pouvait guetter toutes les sorties pour être sûr de me tomber dessus.

 

Moi je me faisais déjà des films. Je me retournais tous les dix mètres en rentrant chez moi pour être sûre qu'il soit pas en train de me suivre. Les copines, elles étaient sympas et, à la fin des cours, elles faisaient diversion.

 

Finalement, quand il a compris que j'étais pas "open", il a arrêté de m'écrire et de me suivre. Que même en le croisant dans les couloirs, il faisait mine de ne pas me voir (avec la rime, s'il-vous-plait!).

 

Depuis, j'ai changé de numéro de téléphone mais je peux vous assurer que cette expérience m'a déniaisée.

 

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 15:01

Lectureux,

 

La voici, la voilà : la rubrique que vous n'attendiez pas!

Je serais bien prétentieuse de dire que je vais faire la "critique" des livres que j'ai lus alors disons qu'il s'agira de mon (presque) humble avis de lectrice lambda.

 

Et quoi de mieux pour entrer en la matière que le livre qui a battu tous les records cette année? Je parle bien sûr de Fifty Shades of Grey par E.L. James, horriblement devenu Cinquantes Nuances de Grey dans la langue de Molière.

 

Je vous vois venir! Pourquoi ce bouquin, ou plutôt cette trilogie (Fifty Shades n'étant que le premier tome) a-t-il remporté un tel succès? Et bien disons le clairement : parce que ça parle de choses qui ne se passent qu'entre adultes consentants et qu'en bonus, on a droit à des fouets, des menottes et des voitures de luxe. Bref, ça attire autant que ça intrigue.

Les critiques, les vraies, n'ont pas épargné ce best-seller. Trop soft, mal écrit, répétitif. Et pourtant, ça marche!

 

A 005

 

 

Mon avis à moi :

Amoureux de Victor Hugo et de Charles Baudelaire, toi qui ne supportes que le beau, les rimes et le thé accompagnés de sablés à la vanille, passe ton chemin. Fifty Shades of Grey (tout comme les deux tomes suivants Fifty Shades Darker et Fifty Shades Freed qui ne sont pas encore disponibles par chez nous) est un livre pas très bien écrit avec une histoire aussi plausible que l'entrée de Justin Bieber au Panthéon.

Malgré tout, j'ai lu les trois tomes assez rapidement parce que ça divertit. C'est le genre de bouquins qui ne vous prend pas la tête avec des mots compliqués toutes les deux lignes ou avec des idées moralisatrices et qui, si vous êtes du genre à utiliser votre lit uniquement pour dormir, pourra vous donner quelques idées. A ceux qui disent que c'est trop "soft", je répondrais seulement que nous ne passons pas tous notre temps à regarder des films de plombiers et d'infirmières ou à lire des romans osés. Je pense plutôt que pour aborder le genre, Fifty Shades, c'est pas mal, même si, il faut bien l'avouer, l'histoire s'essouffle un peu arrivé au troisième volume.

Alors oui, c'est sûr, c'est loin d'être le bouquin du siècle, mais ça vaut quand même le coup d'oeil. Vous savez...juste par curiosité!

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 19:20

Tu te souviens, comme tu l'attendais, le jour de Noël?

 

T'as jamais été privé, t'as jamais été malheureux, mais ce jour-là, il était magique. T'avais décoré ton sapin comme si c'était la dernière fois et t'avais laissé un verre de lait et quelques gâteaux pour le Père Noël. Le matin, il t'avait jamais oublié. Tu les avais, tes cadeaux. Ceux pour lesquels t'avais été sage toute l'année. Tu prenais tout sous le bras et tu partais profiter de la journée avec les gens que t'aimais.

 

Y avait plus d'âges, juste des jeux entassés dans une chambre. Le temps d'une journée, les tiens, c'étaient les leurs. Les "grands", tu t'en fichais pas mal. Tu voulais juste partager tes trésors avec les autres. Tu t'es jamais ennuyé le jour de Noël. Y avait toujours quelque chose à faire, une histoire à écouter, une histoire à raconter. Ce jour-là, y avait de la magie. De la vraie.

 

Et t'as grandi. T'as rangé ton sapin. Il servait plus à rien de toute façon. Le Père Noël, y a longtemps que t'y crois plus. Il a du en perdre, du poids, le bonhomme, depuis que tu ne lui laisses plus ni lait ni biscuits. Il a arrêté de t'apporter des jeux d'ailleurs. Les autres? Ca y est, ils ont un âge. Toi aussi t'en as un. On te l'a donné sans que tu l'aies demandé. C'était ton dernier cadeau "magique". Du coup, t'as arrêté de partager tes jeux. Et puisque t'avais plus de jeux, t'as aussi arrêté de partager ta journée avec eux.

 

Aujourd'hui, tu passes Noël tout seul. De toute façon, du foie gras, t'en achètes quand tu veux et la bûche, t'as jamais trop aimé ça. Tu te dis que quand t'avais pas d'âge, ça avait de l'importance. Tu te dis qu'en grandissant, t'es quand même devenu con.

 

Le jour de Noël, tu l'attends plus. Tu regrettes presque l'époque où t'étais gamin, où tu comprenais rien et où l'odeur du papier cadeau, c'était le parfum du bonheur.

 

...Vive Noël!

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 19:27

Lectureux,

 

J'ai beaucoup raconté cette histoire qui m'est arrivée pendant que j'étais en vadrouille au Sushistan et je crois qu'il est temps que je l'immortalise ici.

 

Alors voilà, vous n'êtes pas sans savoir que les sushistanais n'ont pas tout à fait la même carrure que nous les gaulois. Je n'entends pas par là qu'ils font tous 1m10 les bras levés et qu'ils sont tout maigres hein! Ne nous méprenons pas! Je veux juste dire que bon, ils ont effectivement quelques centimètres de moins que les gens de par chez nous et qu'ils sont vraiment tout minces. Pas maigres. Juste très très très minces. (Mettez un grain de riz à côté d'un grain de blé et vous comprendrez l'idée.)

 

Je vous laisse donc imaginer que quand on est gaulois et qu'on se promène, on est vite repéré et dévisagé. Ca marche aussi avec les espagnols/italiens/canadiens/mexicains/anglais, bref, tout ce qui n'est ni sushistanais ni asiatique. Je vous avais déjà parlé des "gaijin" ("étranger") qu'on entendait, dits d'un ton moqueur, à peu près à tous les coins de rue. Et bien dans le même genre, j'ai un jour vécu le moment le plus gênant de ma vie.

 

En bonne étudiante que j'étais, je rentrais chez moi après les cours et, en bonne citoyenne que j'étais (et que je suis toujours), j'attendais que le petit bonhomme du feu de signalisation passe au vert pour traverser la route. Et v'là une p'tite mamie, du genre toute courbée et toute bridée, qui arrive à côté de moi. Bon. Jusque là rien d'alarmant.

 

Et v'là que la p'tite mamie, elle s'arrête là, juste à côté de moi, et elle me regarde. Et elle me regarde. Et elle me regarde. Et elle me regarde. Je vous prie de croire que jamais feu ne m'a paru aussi long! On a tous vécu ce moment où on n'osait pas regarder directement quelqu'un et où on lui lançait des coups d'oeil en coin pour voir de quoi ça s'agissait. Discrétos. Ni vu ni connu l'embrouille. Moi je faisais ça. Et la p'tite mamie, elle me regardait. Encore. Et encore. Et toujours. A l'intérieur de moi-même, je commençais à me dire que j'aurais pu embrasser les pieds d'un lépreux pour devenir invisible.

 

Après de longues secondes d'attente, le feu est passé au vert. J'ai repris ma route. Elle a repris la sienne. Fin de l'histoire.

 

J'ai le vague sentiment que ça restera le plus grand moment de solitude de ma vie encore un bout de temps!

 

 

 

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 19:18

Lectureux,

 

Depuis hier, le poids des âges m'accable un peu plus.

 

Pour me réconforter, ma cousine et mon beau-cousin, ils sont venus se faire payer l'apéro à grand renfort de sirop de fraise tagada/cranberry-myrtille.

 

Après, on est allés manger (comme des goinfres. Des gros goinfres. De très gros goinfres) au resto d'à côté. Et vous n'imaginez même pas à quel point il est agréable d'habiter à côté du resto quand beau-cousin décide qu'arroser un anniversaire au sens propre, c'est bien plus drôle, et qu'il éparpille son verre sur votre haut, votre jean et vos chaussures.

J'ai donc piqué un sprint (d'environ 50 mètres) histoire de tasser la pizza dans l'estomac, et en revenant au resto, j'étais bien propre sur moi. Le serveur il m'a demandé si j'avais pu enlever les tâches. J'y ai dit que j'avais directement enlevé les vêtements. Beau-cousin il a dit que j'aurais pu revenir à poil. J'y ai dit que ça aurait pu provoquer des émeutes. Le serveur il a dit que ça aurait surtout fait mauvais genre. Bref... avec ça j'aurais pu faire un épisode de Bref.

Faut quand même vous préciser que le serveur, il croyait qu'on était déjà bien pintés alors que nous, on n'avait bu que du sirop de fraise tagada/cranberry-myrtille.

 

Au moment de payer, ma cousine elle a dit au monsieur du tiroir-caisse que c'était mon anniversaire. Le monsieur il a répondu "et alors?"

Je crois qu'on appelle ça un bide.

 

Je ne vous en raconterai pas plus. Ce qui se passe à L'Ecurie doit rester à L'Ecurie.

 

Merci à ceux qui y ont pensé et pour les autres, et ben, l'erreur est humaine, l'alzheimer aussi!

 

 

 

0546847

 

 

 

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